Résumé :
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La douleur a été redéfinie en 2020 par l’International Association for the Study of Pain comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle » 1. Elle est également soumise à une temporalité : la douleur aiguë joue un rôle d’alarme permettant à l’organisme d’agir face à un stimulus potentiellement dangereux ; quant à la douleur chronique, elle est susceptible de s’étendre au-delà de 3 à 6 mois, est persistante ou récurrente, et induit une détérioration fonctionnelle et relationnelle. Dans ce cas, la douleur devient une maladie et concerne 30 % des adultes en France. Dans les deux tiers des situations, elle est d’une intensité modérée à sévère.
Des dispositifs pluridisciplinaires ont été créés dans l’Hexagone afin de répondre à la complexité de cette maladie : les structures douleur chronique, labellisées par les agences régionales de santé. Elles offrent une réponse centrée sur le patient grâce à la prise en soins par un trinôme médecin-infirmière-psychologue. Cependant, d’après la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), seulement 3 % des malades y sont pris en charge.
La douleur, avant d’être traitée, nécessite d’être évaluée afin de poser le diagnostic, de donner le traitement adapté et de faire appel aux autres professionnels ressources dans la prise en charge (psychologues, kinésithérapeutes, etc.)
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