Titre : | Atteintes du tendon calcanéen (Dossier) (2022) |
Auteurs : | Nicolas GRENOT, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Revue du podologue (N°108, novembre- décembre 2022) |
Article en page(s) : | p.7-25 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Le tendon d’Achille ou tendon calcanéen, selon la nouvelle nomenclature, est le tendon le plus épais et le plus puissant de l’organisme. Il fusionne la portion terminale des trois faisceaux du triceps sural, à savoir le muscle gastrocnémien médial, le gastrocnémien latéral et le soléaire. Lors de la contraction du mollet, il transmet la force indispensable à la flexion plantaire du pied permettant la mise sur la pointe des pieds, la propulsion de pas ou une foulée lors de la course.
Ce tendon porte le nom d’Achille, héros légendaire de la guerre de Troie. Sa mère Thétis le plonge dans le Styx, l’un des fleuves des Enfers, pour que son corps devienne invulnérable. Le talon, par lequel elle le tient, n’y est pas trempé et reste celui d’un mortel. Ce point faible le mènera plus tard à sa perte. Les pathologies du tendon calcanéen sont un motif de consultation très fréquent, voire quotidien, au cabinet et il est indispensable que le pédicure-podologue connaisse les différentes formes et tableaux cliniques. Il faut notamment distinguer les pathologies mécaniques, de loin les plus répandues et le plus souvent secondaires à des microtraumatismes répétés dans un contexte de surcharge ou de surutilisation du tendon, des pathologies inflammatoires, comme une spondylarthropathie (la talalgie est même parfois l’élément révélateur). |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1554195 |
Contient : |
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