Résumé :
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Chez le fœtus, le sens du toucher est l’un des premiers à se développer si bien qu’à la naissance, il est déjà fonctionnel depuis plusieurs semaines et en synchronie avec les autres sens. Il s’est étoffé au gré du rythme biologique et social maternel, s’inscrivant de fait de manière très archaïque dans la vie relationnelle du bébé.
De nombreux auteurs s’accordent à dire que dès la naissance et tout au long du développement de l’enfant, le toucher demeure une modalité essentielle dans les échanges parents-bébé. Les études sur la stimulation tactile se sont concentrées, dans une large mesure, sur les nourrissons à haut risque. Par exemple, il a été démontré que la stimulation tactile-kinesthésique augmente la prise de poids et l’apport calorique chez les bébés prématurés. D’autres recherches se sont intéressées au lien entre toucher maternel et capacités de régulation des tout-petits : ceux ayant bénéficié de plus de contacts tactiles présentent des réactions moindres au stress. Un contact tactile de qualité favorise la disparition des affects négatifs, permet de faciliter les apprentissages, de réduire la douleur et de diminuer la fréquence cardiaque.
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