Titre : | Grands-parents aujourd’hui : comment les inclure dans les thérapies ? (Dossier) (2020) |
Auteurs : | Daure, Ivy, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Journal des psychologues (n°378, juillet 2020) |
Article en page(s) : | p.12-54 |
Langues: | Français |
Résumé : |
L’Insee rapporte que plus de 15 millions de grands-parents en France métropolitaine jouent un rôle actif dans l’organisation et le bon déroulement de la vie de la famille et de leurs petits-enfants au quotidien. Grâce à une durée de vie plus longue : les grands-parents sont sportifs, en forme ; ils travaillent, voyagent, ont une dynamique de vie où chacun vit chez soi, dans laquelle la famille nucléaire est préservée, bien que la présence des grands-parents reste importante au fonctionnement du système.
L’évolution de la famille a influencé la place des grands-parents dans la vie des petits-enfants. Autrefois, les grands-parents partageaient la vie quotidienne de leurs enfants et petits-enfants, car trois, voire quatre, générations cohabitaient dans la même maison ou propriété. La question de l’inclusion des grands-parents dans les prises en charge psychologiques multiples et dans des contextes cliniques et sociaux divers est au cœur de ce dossier. Selon Neuburger (2004) « […] c’est seulement vers la fin du xixe siècle que ce modèle sera remplacé par la famille conjugale, qu’il appellera aussi la famille pme (père, mère, enfant). Ce modèle de famille “groupe autonome”, duquel les familles d’origine de chaque protagoniste sont à l’écart tant physiquement que pour les prises de décision, a un peu plus d’un siècle d’existence et est surtout un modèle occidental. |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2020-6-page-12.htm |