Titre : | Singularité du sujet, singularités des pratiques (Dossier) (2020) |
Auteurs : | Conrath, Patrick, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Journal des psychologues (n°376, mai 2020) |
Article en page(s) : | p.14-56 |
Langues: | Français |
Résumé : |
On a pu lire ou dire, çà et là, que le psychologue avait l’esprit de contradiction, adepte du « pourquoi pas », du « peut-être » ou du « peut-être pas ». L’art du contre-pied serait une de ses déformations professionnelles, comme d’ailleurs, celui de l’objection. Même si ces petits défauts peuvent se retrouver chez certains d’entre nous, ils ont, tout du moins, le mérite de mettre en mouvement la pensée, et pas forcément comme un pur artifice théorique. Il permet surtout au psychologue d’avoir l’esprit en mobilité, bref, d’être l’empêcheur de penser en rond, pour plagier le titre d’une célèbre collection d’ouvrages.
C’est cette mobilité intellectuelle et soignante qui pousse beaucoup de psychologues, aujourd’hui, à réinventer les lieux, les espaces, parfois les méthodes cliniques. Aussi, le psychologue peut-il faire preuve d’inventivité lorsqu’il s’agit d’approcher la singularité du sujet. Aller vers des terrains peu habituels, utiliser un médiateur peu conventionnel, favoriser la rencontre de cette subjectivité qui l’amène parfois à sortir du cadre classique de l’entretien, rendant compte d’une certaine manière de la richesse des apports et applications de la clinique, de la créativité et parfois de l’audace du professionnel. Dans ce dossier, il sera question de quelques-unes de ces cliniques. |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2020-4-page-14.htm |
Contient : |
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