Titre : | Diversification alimentaire chez les enfants de 6 à 12 mois : connaissances des parents et facteurs influençant leurs pratiques (2021) |
Auteurs : | Michael Rochoy, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Journal de pédiatrie et de puériculture (n°5 Vol.33, octobre 2021) |
Article en page(s) : | p.262-270 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Mots outils [NI] > Méthodologie > Processus > Diversification [Thésaurus BDSP] Politique groupe population > Santé maternelle & infantile [Thesaurus Rockefeller] ALIMENTATION [Thesaurus Rockefeller] BEBE [Thesaurus Rockefeller] NOURRISSON [Thesaurus Rockefeller] SOIN > SOIN DE SANTE PRIMAIRE |
Résumé : |
La diversification alimentaire est une étape importante au cours du développement de l’enfant. Les sociétés savantes françaises recommandent une diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, même si un terrain atopique est connu. Les objectifs de ce travail étaient de recueillir les modalités pratiques de diversification alimentaire et les principales sources d’informations utilisées par les parents d’enfants suivis en centres de protection maternelle et infantile (PMI).
Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude transversale et analytique : un questionnaire a été élaboré d’après les recommandations de la société française de pédiatrie de 2015, et distribué aux parents d’enfants de 6 à 12 mois lors des consultations infantiles de la PMI de Wattrelos-Leers, du 1er novembre au 31 décembre 2016. Résultats Les pratiques de diversification alimentaire de soixante enfants d’un âge médian de 9,5 mois ont été analysées. Elles étaient en adéquation avec les recommandations en ce qui concerne les fruits et légumes. Les erreurs les plus fréquentes étaient : introduction tardive des œufs (84 %), introduction simultanée de plusieurs aliments (64 %), introduction tardive des protéines (54 %), introduction précoce des farines (42 %), introduction tardive des céréales et du gluten (33 %). Le retard à l’introduction était lié à l’utilisation de sources d’informations via internet et l’utilisation de produits « faits maison ». Les principales sources d’informations étaient la famille puis les médecins (93 % et 87 % des mères, respectivement) ; les sites internet et le carnet de santé étaient aussi fortement consultés. Neuf parents sur 10 ont rencontré des difficultés, essentiellement liées à des refus alimentaires (43 %) et des troubles digestifs (26 %). Conclusion Des informations ciblées pourraient améliorer les pratiques de diversification alimentaires, et aider à la prévention des allergies alimentaires ; le carnet de santé devrait renvoyer vers un site internet gouvernemental régulièrement à jour. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1472247 |