Résumé :
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Le profil des patients gériatriques change au cours du temps, en témoigne une augmentation de la multimorbidité, de la polymédication et de la vulnérabilité. On vieillit aujourd’hui après un cancer lourdement traité, avec une cardiopathie ischémique stentée ou des troubles cognitifs et thymiques. On vit avec une qualité de vie adaptée, mais aussi un risque de dépendance fonctionnelle au moindre événement. Dès lors, à partir du moment où le patient âgé affronte une pathologie aiguë, qu’il arrive aux urgences, une course contre la montre s’enclenche, pour la survie et contre la dépendance, comme le rappelle le risque de dépendance iatrogène évitable lié à l’hospitalisation. Lutter contre celle-ci est l’enjeu majeur de la gériatrie : survivre oui, mais dans les meilleures conditions possibles.
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