Titre : | Les petites structures d'accueil (Dossier) (2021) |
Auteurs : | Laurence RAMEAU, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Métiers de la petite enfance (n°295, juillet 2021) |
Article en page(s) : | p.11-27 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Dans l’édition 2020 de sa publication sur l’accueil du jeune enfant, l’Observatoire national de la petite enfance [1] indique deux grandes tendances. D’une part, la diminution constante du nombre d’assistantes maternelles (283 100 en 2018 contre 304 800 en 2016), et du nombre d’enfants qu’elles accueillent (934 300 en 2018 contre 967 700 en 2016). D’autre part, l’augmentation du nombre de maisons d’assistantes maternelles (MAM), passé de 1 600 en 2015 à près de 3 000 trois ans plus tard et, surtout, la progression constante du nombre de places offertes par les microcrèches qui, au cours des dix dernières années, est passé de 349 800 à 460 100. On assiste donc à un réel essor des petites structures, qu’elles relèvent de l’accueil individuel ou collectif.
La raison de ce dynamisme se trouve sans doute dans le fait que ces établissements répondent à de véritables besoins parentaux, notamment en termes de modes d’accueil de proximité, mais également à la tendance chez les professionnels à vouloir travailler ensemble et non dans des “usines à bébés”. Sans compter que ces structures sont plus faciles à mettre en place par les porteurs de projets, même si répondre à toutes les injonctions administratives reste difficile. Nous constatons cet engouement chez les professionnels, les parents, les décideurs, comme les gestionnaires : un consensus assez rare pour être souligné, et une bonne raison de se pencher sur le sujet. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1455837 |
Contient : |
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