Titre : | Le ressenti de médecins généralistes face au refus de soins des patients : une étude qualitative (2020) |
Auteurs : | Coralie Lelievre, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Ethique et santé (n°1, Vol.17, mars 2020) |
Article en page(s) : | p.44-51 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Mots outils [NI] > Méthodologie > Enquête qualitative [Thésaurus BDSP] Profession sanitaire & sociale > Profession santé > Profession médicale > Médecin > Médecin généraliste [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > REFUS DE SOINS [Thesaurus Rockefeller] RELATION > RELATION MEDECIN/MALADE |
Résumé : |
En demandant le consentement au patient, le médecin s’attend à entendre un « oui ». Il se retrouve alors démuni quand le patient répond par la négation. La relation de soin s’en trouve déséquilibrée et cela peut alors créer des tensions, menaçant la confiance soignant-soigné normalement nécessaire à une bonne alliance thérapeutique.
Objectif L’objectif de cette étude est d’évaluer le ressenti du médecin généraliste face à un refus de soins d’un patient. Méthode Une étude qualitative a été réalisée à partir de l’analyse thématique de 18 entretiens semi-dirigés de médecins généralistes entre le mois d’octobre 2017 et février 2018. Résultats Pour la plupart des médecins, le refus de soins des patients était avant tout le signe d’une incompréhension ou de représentation négative du soin. La compréhension reposait avant tout sur une bonne communication entre le médecin et le malade. Afin d’obtenir une adhésion au soin, la stratégie la plus pertinente était une approche centrée sur le patient afin d’aboutir à un compromis entre le projet de soin du soignant et le projet de vie du patient. Mais en cas de persistance du refus, les médecins s’accordaient à dire qu’ils respectaient ce choix. Conclusion Généralement les médecins ne vivaient pas le refus de soins comme une atteinte personnelle et ne souffraient pas de cette situation. Toutefois, ce refus pouvait entraîner une rupture de la relation thérapeutique. Cependant, quelques-uns voyaient le refus de soins comme une manière de renforcer le lien médecin-malade et de favoriser le dialogue. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1354784 |