Titre : | Établissements médico-sociaux / Le tabou de la mort recule pas à pas (2021) |
Auteurs : | Sophie Massieu, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Ash (n°3194, 29/01/2021) |
Article en page(s) : | p.6 -13 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Histoire de vie > Histoire familiale > Fin vie [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > EHPAD [Thesaurus Rockefeller] ACCOMPAGNEMENT > ACCOMPAGNEMENT DES MOURANTS [Thesaurus Rockefeller] ETABLISSEMENT SANITAIRE ET SOCIAL [Thesaurus Rockefeller] MORT [Thesaurus Rockefeller] MORT > DEUIL |
Résumé : | Tantôt prévisible, souvent brutale et, en temps de pandémie, terriblement fréquente, la mort frappe au sein des établissements médico-sociaux. En premier lieu, ceux qui accueillent des personnes âgées, bien sûr. Mais aussi, de plus en plus, du fait de leur vieillissement, ceux où vivent des hommes et des femmes handicapées. Qu’ils les aient connus et accompagnés quelques jours ou durant des décennies, les intervenants doivent affronter ces décès qui, sans doute, représentent le moment porteur du questionnement le plus complexe sur la bonne distance et la bonne posture qu’ils doivent adopter. Tout professionnels qu’ils soient, le juste positionnement n’interdit pas les émotions. Toutefois, le mouvement est lancé, la prise de conscience amorcée : la mort n’est pas la fin de tout. La fin de vie est marquée par la poursuite des soins apportés aux personnes, afin que leur départ se passe dans les meilleures conditions possibles. Les établissements médico-sociaux pourraient presque montrer la voie à la société dans son ensemble. Elle qui, trop souvent encore, fait précéder la mort biologique d’une mort sociale dévastatrice. C’est ce que pointe la sociologue et anthropologue Laurence Hardy (page 13). Or, prévient-elle, cacher la mort fait souffrir les résidents et ne pas anticiper un accompagnement personnalisé des mourants engendrera, à coup sûr, des deuils pathologiques chez ceux qui leur survivent. |
Note de contenu : |
- Fin de vie : un nécessaire accompagnement
- Formation : des programmes cousus main - « La mort est d’abord un fait social » |