Titre : | L'écologie managériale (Dossier) (2020) |
Auteurs : | Pascal BARREAU, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins Cadres (n°119, mai 2020) |
Article en page(s) : | p.13-61 |
Langues: | Français |
Résumé : |
L’écologie n’est plus un phénomène de mode, elle s’impose dans tous les secteurs. De façon surprenante, elle s’immisce dans le management. On parle maintenant d’“écologie managériale” et la définir s’apparente à une gageure. Sur son blog1 , Pierre-Marie Burgat, psychologue et coach, tente de la définir comme « l’étude et la défense des équilibres humains, de l’homme dans sa relation avec lui-même, avec ses équipiers et ses pairs, dans l’écosystème constitué par l’organisation et sa culture » .
Cette définition a cependant, par son intention incantatoire, l’avantage d’espérer des formes managériales réellement orientées vers le sujet. Ces dernières décennies, le management classique a été mis à rude épreuve. L’environnement a subi de profondes modifications. À l’heure où le numérique réduit le temps et l’espace, où le commandement se décline en de multiples et diverses formes de hiérarchie, où le management est sans frontières, la direction des ressources humaines doit se réinventer. L’histoire nous a enseigné qu’il ne peut y avoir d’innovation managériale sans considération de l’homme. Alors, qu’importe que l’on parle d’“écologie managériale”, de “management écologique”, de “management durable”, à partir du moment où l’homme n’est pas laissé pour compte sur la route de la rentabilité et du profit. Gare cependant aux faux-semblants qui, sous des allures de pseudo-“écologie managériale”, dissimuleraient un principe actif toxique. Combien de managers sous des discours profondément bienveillants pratiquent un management particulièrement agressif ? |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1376231 |
Contient : |
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