Titre : | L'assistance médicale à la procréation (Dossier) (2019) |
Auteurs : | Mathilde Bouychou, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins pédiatrie puériculture (n°311, novembre- décembre 2019) |
Article en page(s) : | p.11-47 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Depuis Amandine, premier bébé français conçu par fécondation in vitro en 1982, la médecine reproductive a permis à de nombreux couples de devenir parents malgré une infertilité.
Celle-ci est définie par l’Organisation mondiale de la santé comme l’incapacité d’un couple à parvenir à une conception et à mener une grossesse à terme après des rapports sexuels réguliers et non protégés . Les causes sont multiples et ne peuvent pas toujours être expliquées car une part psychologique entre également en jeu. En 2015, 24 839 enfants sont nés d’une assistance médicale à la procréation (AMP) en France. Depuis la première loi de bioéthique en 1994, l’AMP est définie par un cadre juridique qui circonscrit les pratiques médicales mais définit aussi les critères pour y avoir recours. Elle s’adresse aux couples hétérosexuels en âge de procréer. Pour des raisons médicales, certains couples hétérosexuels se rendent à l’étranger pour pouvoir bénéficier des techniques interdites ou pour avoir recours à un don de gamètes parfois difficile d’accès en France. À ces situations s’ajoutent les demandes des femmes seules et des couples lesbiens d’avoir accès à ces techniques médicales en France afin de ne plus se tourner vers l’étranger. Ces questions sont actuellement au cœur de la révision de la loi de bioéthique. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1332995 |
Contient : |
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