Résumé :
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C’est à cette merveilleuse et fascinante histoire et à ses strates que les auteurs ont conté, raconté, convoqué la peau. C’est à une invitation à fleur de peau que les auteurs nous convient, qu’elle soit peau de chagrin et révélatrice de toutes sortes de désordres et de somatisations, ou qu’elle soit peau de pêche à caresser, protéger, écouter, humer, nourrir, effleurer, contenir dans une attention à fleur de peau, en surface, en interface, ou en face à face, révélatrice de la complexité de l’être humain mais aussi de son (im)probable synthèse dans laquelle se nouent fragilités et forces. « Ce dont on ne se souvient pas révèle ce que l’on ne peut oublier
» ; la peau, elle, le révèle peut-être, « tel un texte qui s’écrit tout seul et nous trahit ». La lecture de ce numéro invite à explorer la peau, son histoire, sa mémoire, ce dont elle se souvient ou non, ce qu’elle peut laisser transpar(-n)aître.
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