Titre : | Les violences sexuelles (Dossier) (2019) |
Auteurs : | Nadine Satori, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins Psychiatrie (n°321, mars- avril 2019) |
Article en page(s) : | p.13-31 |
Langues: | Français |
Résumé : |
La sexualité et ses dérives pathologiques sont un sujet éternellement moderne qui connaît, avec les mouvements # MeToo et #BalanceTonPorc, une médiatisation tentant de contraster avec un tabou récurrent qui jusque-là l’enfermait. Aujourd’hui, nous évoquons plus librement ce qui ne se fait pas et nous osons enfin parler de pédophilie, d’inceste, de viol.… Les victimes sortent du silence et parler des auteurs de ces crimes devient possible.
La justice n’est pas toujours la seule réponse adaptée pour changer les choses. Soigner les victimes de traumatismes d’agressions sexuelles et prévenir le risque de récidive chez les auteurs de violences sexuelles sont les missions de la psychiatrie, même en milieu carcéral. Selon Michel Foucault, la prison fonctionne sur le même modèle que la société dont elle est issue, « mais l’évidence de la prison se fonde aussi sur son rôle, supposé ou exigé, d’appareil à transformer les individus. Comment la prison ne serait-elle pas immédiatement acceptée puisqu’elle ne fait, en enfermant, en redressant, en rendant docile, que reproduire, quitte à les accentuer un peu, tous les mécanismes qu’on trouve dans le corps social ? » |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1288421 |
Contient : |
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