Résumé :
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Plusieurs réformes engagées en France depuis 1975 s’inscrivent dans une dynamique d’universalisation des droits sociaux et de la protection sociale. À l’universalisation de la couverture des charges de famille (effective depuis le 1er janvier 1978) a succédé, en 1999, la généralisation de la couverture maladie (CMU) suivie de la mise en place d’une « protection universelle maladie » (PUMA) par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016. Entre-temps, était attribué à « chaque personne, indépendamment de son statut » un droit à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie (loi du 24 novembre 2009), accompagné, pour en faciliter l’exercice, de l’ouverture du « compte personnel de formation » (loi du 5 mars 2014) puis du « compte personnel d’activité » (loi du 8 août 2016). Quelques mois plus tard, la question du bien-fondé et des modalités pratiques d’un « revenu universel » était posée à l’occasion de la campagne présidentielle de 2017
« Une indemnisation plus universelle et plus juste » constitue l’un des trois objectifs auxquels répond la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », en date du 5 septembre 2018
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