Titre : | Bonnes pratiques en échographie périnatale (Dossier) (2018) |
Auteurs : | Marjan Nadjafizadeh, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Vocation sage-femme (n°135, novembre- décembre 2018) |
Article en page(s) : | p.9-24 |
Langues: | Français |
Résumé : |
En physique, les sons se classent en fonction de la vitesse de propagation des vibrations et de la détection possible par l’oreille. Ainsi, le terme “ultrason” s’applique à un son inaudible par l’homme, ayant une vitesse de propagation rapide [1]. Les progrès de l’électronique et de l’informatique en imagerie ultrasonore ont favorisé une véritable explosion en applications médicales. Aussi l’expérience grandissante des opérateurs échographistes et la haute résolution des machines modernes permettent-elles de repérer, plus aisément et de plus en plus tôt durant la grossesse, certaines situations à risque.
En 1986, une nouvelle disposition a été introduite dans le Code de déontologie, autorisant la sage-femme à réaliser des échographies dans le cadre de la surveillance de la grossesse, après avis favorable de l’Académie nationale de médecine et du Conseil d’État. Le décret n̊ 91-779 du 8 août 1991 [2] lui permet de se former en échographie obstétricale. Depuis, les dispositions législatives ont évolué, rendant indispensable l’obtention d’un diplôme complémentaire. Cette pratique hyperspécialisée demande une méthodologie très rigoureuse, une connaissance sans faille de la physiologie et une approche avancée de la pathologie fœtale. Une des difficultés réside dans le fait de la réaliser chez une femme a priori en bonne santé, porteuse d’un fœtus a priori sain mais potentiellement porteur de malformation. L’adoption, en 2016, par la Conférence nationale d’échographie obstétricale et fœtale [3] des règles et langage généralisés pour le dépistage prénatal est tout autant gage d’une volonté d’instauration de la démarche qualité et de sécurité pour les familles que pour les praticiens. Afin que la maîtrise de l’outil ne constitue pas le piège d’une technicité sophistiquée, il est important de conserver un sens clinique aiguisé, de placer le couple mère-enfant au centre des intérêts reconsidérés en fonction des facteurs environnementaux qui les entourent et de rester à l’écoute, dans une démarche de prévention et de respect de la physiologie. |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1259340 |
Contient : |
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