Résumé :
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Alors que nous sommes pris dans l’alternative entre la mondialisation libérale – qui renforce la pression du capital sur les humains et les ressources naturelles – et le repli nationaliste et xénophobe, le projet associant nature et humanité est aujourd’hui le seul qui fasse monde, durablement, c’est-à-dire qui le voit comme tel, dans sa globalité, sa fragilité et son unicité. En effet, il n’existe pas de planète B pour l’humanité, qui doit se penser désormais comme une espèce parmi d’autres, prise dans un réseau d’interdépendances avec son environnement.
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