Titre : | Vivre avec une insuffisance rénale chronique (Dossier) (2018) |
Auteurs : | Stéphanie Turpeau, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins (n°826, juin 2018) |
Article en page(s) : | p.13-53 |
Langues: | Français |
Résumé : |
En 2017, plus d’un adulte sur 10 souffre d’une affection rénale, ce qui représente plus de 600 millions d’individus dans le monde. Chaque année, en raison d’un diagnostic tardif, des millions de personnes décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique (IRC) ou de ses complications cardiovasculaires.
L’insuffisance rénale est une maladie d’évolution progressive qui demeure longtemps silencieuse. Elle n’est détectable biologiquement que tardivement. Elle apparaît lorsque la capacité de filtration du sang par les reins devient insuffisante. Elle est dite “aiguë” si le dysfonctionnement des reins est transitoire et réversible, et “chronique” quand la maladie rénale en cause est irréversible. Dans 50 % des cas, les maladies rénales chroniques qui conduisent à l’insuffisance rénale sont la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle. Les autres causes sont diverses, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs. Elles sont souvent détectées à l’occasion d’une analyse de sang ou d’urine, ou de la mesure de la pression artérielle (HTA). Même s’il n’est pas possible de guérir l’IRC, le traitement médicamenteux, associé à des mesures hygiénodiététiques, peut toutefois ralentir sa progression, voire la stopper. |
Contient : |
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