Titre : | Là où ça peine à avoir un papa, il y a de la peine (2018) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Herbin, Andrée |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Spirale (n°85, mars 2018) |
Article en page(s) : | p.100-107 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Relation sociale > Relation familiale > Relation parent enfant > Comportement maternel > Privation maternelle [Thésaurus BDSP] Relation sociale > Relation familiale > Relation parent enfant > Comportement paternel > Privation paternelle [Thesaurus Rockefeller] COMMUNICATION > PAROLE [Thesaurus Rockefeller] FAMILLE > PARENTE > FILIATION [Thesaurus Rockefeller] MERE [Thesaurus Rockefeller] MERE > MERE CELIBATAIRE |
Résumé : | Les façons de « faire un enfant » deviennent biotechniques, des formes nouvelles de famille apparaissent. Est-ce pour autant que ce qui fait l’humanité se déliterait ? L’écoute des patients enseigne que la structure est étonnamment préexistante, y compris dans les failles et les manques. Comme un appel possible au père/à la parole. Là où les fonctions paternelle et maternelle peuvent être soutenues par quiconque s’y propose, être un papa demande qu’un homme s’engage concrètement à élever un enfant. S’il n’est pas là, c’est une privation qui demande à être reconnue pour que le chagrin de l’enfant soit consolé et qu’il puisse ensuite, le cas échéant, se laisser adopter par un autre qui le désirerait. La valeur du récit, d’une parole qui prenne acte de la situation réelle, est ici essentielle et redonne à un enfant son histoire singulière. |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SPI_085_0100 |