Titre :
|
La gestation par autrui en débat (dossier) introduction. Quelle économie de la reproduction humaine pour quelle société ? (2017)
|
Auteurs :
|
Gardey, Delphine
|
Type de document :
|
Article de revue
|
Dans :
|
Travail, genre et sociétés (n°38)
|
Article en page(s) :
|
p.27-73
|
Langues:
|
Français
|
Résumé :
|
On pourrait s’interroger sur ce que les choix sémantiques révèlent. Quand on parle de « gestation pour autrui » (gpa) on insiste sur un processus et un bénéficiaire. La formule suggère un don, une relation désintéressée. S’il s’agit de « gester » pour « autrui », le « geste » ne peut qu’emporter l’approbation. À la différence d’expressions plus ordinaires telles que « mère porteuse » ou « mère de substitution » – une variante de « surrogate mother » qui domine les mondes anglo-américains –, le mot « mère » disparaît dans la formule « gestation pour autrui ». Simple process ou véhicule, la matrice (l’utérus), le corps, la personnalité de la mère « porteuse » sont les premières victimes de cette disparition.
|
En ligne :
|
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TGS_038_0027
|
Contient :
|
|