Titre : | Economie et petite enfance (Dossier) (2017) |
Auteurs : | Pierre MOISSET, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Métiers de la petite enfance (n°251, novembre 2017) |
Article en page(s) : | p.15-27 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Le développement de l’accueil de la petite enfance, en termes quantitatif (nombre de places) et qualitatif (objectifs), s’est accompagné d’une mise en lumière de plus en plus grande de son importance et de ses impacts économiques. Ce rapprochement avec la sphère et les questions économiques comprend, à première vue, deux angles principaux.
Le premier angle concerne la question de l’investissement social, pointée depuis 2007 par le Centre d’analyse stratégique dans son rapport sur un “Service public de la petite enfance” [1], puis dans nombre d’autres rapports depuis. Deux points sont alors soulignés : d’une part, l’ accueil de la petite enfance constitue, sous certains critères de qualité, une véritable politique éducative susceptible d’ influencer les parcours scolaires et sociaux ultérieurs des enfants, et d’autre part, par la reprise d’une activité professionnelle par les parents (les mères, en fait), cet accueil génère un retour positif quasi immédiat pour les finances publiques, en termes de prélèvements sur la valeur produite et de diminution des aides versées. Par ailleurs, la discussion autour du coût de la création et du fonctionnement des places d’accueil est de plus en plus prégnante. En effet, le rythme de création de nouvelles places d’accueil collectif a baissé ces dernières années en France, notamment du fait d’une élévation du coût de cette création de places. Une réflexion sur les aspects économiques liés à l’accueil de la petite enfance demande donc de prendre en compte plusieurs éléments dont l’investissement social, la gouvernance de la petite enfance nécessaire pour favoriser son essor au-delà de la question du coût, les effets paradoxaux de l’application de la prestation de service unique (mesure gestionnaire essentielle), etc. Nous pouvons alors nous interroger sur les investissements, de toutes natures, nécessaires à la qualité d’accueil des jeunes enfants en France, et de la volonté politique de les mettre en œuvre. |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1169972 |
Contient : |
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