Titre : | Exhibition ou respect du corps humain (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | J. Lagrée |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Ethique et santé (n°3, Vol.14, septembre 2017) |
Article en page(s) : | p.158-163 |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Autres sciences de l'homme [NI] > Anthropologie > Représentation corps [Thésaurus BDSP] Organisme vivant > Espèce humaine [Thésaurus BDSP] Variable épidémiologique > Risque > Facteur risque > Exposition [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > CADAVRE [Thesaurus Rockefeller] CORPS [Thesaurus Rockefeller] SENTIMENT > RESPECT |
Mots-clés: | exposition bodyworlds |
Résumé : | En 1977, l’anatomiste allemand Gunther von Hagens invente une technique de conservation et de sculpture des corps morts appelée plastination pour laquelle il dépose un certain nombre de brevets. À partir des années 2000, il organise dans de nombreux pays des expositions intitulées Bodyworlds où il expose des corps humains (ou animaux) dans des positions ludiques, sportives ou de la vie courante (jusqu’à une copulation). Ces expositions, interdites en France en raison du principe de non-commercialisation du corps humain, rencontrent un succès phénoménal. Elles se justifient par des critères pédagogiques de vulgarisation et esthétiques, tout en recherchant de plus en plus le sensationnel. Revenir sur les justifications avancées par les organisateurs de ces expositions et les critiques qui leur ont été faites doit nous permettre de réfléchir à la légitimité de l’esthétisation d’un corps humain mort et, du même coup, au statut ontique et éthique du cadavre et plus généralement sur ce qui fait l’humanité de l’homme dont la personne se manifeste et se révèle dans son corps. |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1142503 |