Titre : | Le moins dangereux des pouvoirs ? (2017) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Caroline Fredrickson, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Esprit (n°5, mai 2017) |
Article en page(s) : | p.93-102 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Justice > Procédure judiciaire [Thesaurus Rockefeller] AMERIQUE > ETATS-UNIS [Thesaurus Rockefeller] JUSTICE [Thesaurus Rockefeller] POUVOIR |
Résumé : | Bien qu’une majorité d’Américains ait soutenu Hillary Clinton et les candidats démocrates au Sénat et à la Chambre des représentants lors des élections de 2016, le fonctionnement antidémocratique du collège électoral, couplé au redécoupage stratégique des circonscriptions par les Républicains (ce qu’on appelle le gerrymandering) a privé cette majorité populaire de sa capacité à élire le Président ou à contrôler le Congrès, et partant, de s’opposer aux dangereuses politiques de Trump directement, par la voie législative. Dans le Fédéraliste, Alexander Hamilton avait écrit que le pouvoir judiciaire, n’ayant ni le pouvoir de la bourse, ni celui du glaive, était la « branche la moins dangereuse » du gouvernement. Mais les Américains en résistance contre Donald Trump ne désespèrent pas de faire mentir Hamilton. Dans le climat politique actuel, où le Congrès, la Maison-Blanche et la plupart des législatures des États de l’Union ainsi que des postes de gouverneurs sont aux mains du Parti républicain, un parti qui a pris un tournant nationaliste et nativiste, voire raciste, les tribunaux représentent l’un des seuls terrains sur lesquels se défendre. |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-esprit-2017-5-page-93.htm |