Titre : | L'empathie, jusqu'où se mettre à la place de l'autre ? (dossier) (2017) |
Auteurs : | Jean-François Dortier, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Sciences Humaines (n°293, juin 2017) |
Article en page(s) : | p.25-45 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | http://bibli.ecole-rockefeller.com/pmb/select.php?what=perso&caller=notice&p1=cp_categorie_0&p2=f_cp_categorie_0&perso_id=3&custom_prefixe=notices&dyn=0&perso_name=cp_categorie# |
Résumé : |
Inexistant dans la langue française il y a un demi-siècle, le mot « empathie » a surgi du néant. L’empathie a été depuis promue au rang des enjeux humains les plus fondamentaux. La prolifération des publications sur le sujet est un signe qui ne trompe pas. L’empathie est à la mode. Pour les uns, elle serait le fondement même de la morale, de la coopération et de l’attention à autrui, autant dire de l’humanité. Elle est mise aussi en avant pour améliorer les rapports humains : au travail, à l’école, à l’hôpital et même en politique, on invite désormais à se soucier du bien-être d’autrui, à prôner la bienveillance, la sollicitude et la compassion.
Mais l’empathie a aussi sa face sombre. Elle est souvent sélective, et donc source d’inégalité. Se pencher sur le sort des uns, c’est oublier celui des autres. Le souci d’autrui conduit parfois à une « fatigue compassionnelle » qu’éprouvent certains personnels de santé. Enfin, l’empathie peut aussi servir à des entreprises de manipulation. |
En ligne : | http://bibli.ecole-rockefeller.com/pmb/opac_css/visionneuse.php?lvl=afficheur&explnum=446#page/24/mode/2up |
Contient : |
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