Titre : | La mort d'un bébé au fil de l'histoire (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Morel, Marie-France, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Spirale (n°80, décembre 2016) |
Article en page(s) : | p.198-213 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thesaurus Rockefeller] DEMOGRAPHIE > MORTALITE [Thesaurus Rockefeller] ENFANT [Thesaurus Rockefeller] HISTOIRE > HISTORIQUE [Thesaurus Rockefeller] RELIGION [Thesaurus Rockefeller] REPRESENTATION |
Mots-clés: | baptème |
Résumé : | En 1859, Michelet écrit à propos de son époque : « Le berceau est pour la plupart des enfants un petit moment de lumière entre la nuit et la nuit. » Dans la France ancienne, du Moyen Âge au xixe siècle, le nouveau-né est en effet une vie fragile, comme en pointillé : un nourrisson sur quatre en moyenne n’atteint pas son premier anniversaire et toutes les familles ont perdu un ou plusieurs nourrissons. Cette familiarité des populations anciennes avec la mort s’accompagne souvent d’une attitude d’apparente résignation, soutenue par des rituels et des conduites d’accompagnement du chagrin qui permettent à la douleur de s’exprimer, de se canaliser et de s’apaiser dans le souvenir. Nous voudrions décrire ici quelques-unes des croyances et des recours pratiques et symboliques qui permettaient aux populations anciennes de gérer le deuil fréquent de ces morts « immatures ». |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-spirale-2016-4-page-197.htm |