Titre : | Réflexions sur les contradictions de la position du psychologue dans la prise en charge hospitalière (2016) |
contenu dans : | |
Auteurs : | Raphael Tyranowski, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Journal des psychologues (n°341, octobre 2016) |
Article en page(s) : | p.48-51 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Protection sociale > Sécurité sociale > Assurance maladie maternité décès [NI] > Assurance maladie > Prestation nature > Prise charge [Thesaurus Rockefeller] HOPITAL > HOPITAL PSYCHIATRIQUE [Thesaurus Rockefeller] PSYCHIATRIE [Thesaurus Rockefeller] PSYCHOLOGUE |
Résumé : | Dénonçant un glissement vers une tendance à vouloir uniformiser les soins, à introduire des procédés de normalisation qui excluent la dimension subjective ou même à transformer le soin psychiatrique en produit commercial, c’est une invitation à résister qui est lancée ici ! Introduire un tiers régulateur pour faire respecter la singularité du psychologue dans la prise en charge hospitalière et le représenter de manière efficace dans l’ensemble de la société, un défi à relever ? Une dizaine d’années d’expérience hospitalière dans différents établissements psychiatriques nous fait constater que les points de discorde que le psychologue rencontre dans ses rapports avec sa hiérarchie semblent de plus en plus nombreux et de plus en plus brûlants. La situation que nous vivons, ainsi que nos nombreux collègues, demande un éclairage. La constatation du nombre progressivement croissant des témoignages où un des collègues évoque directement l’impossibilité de sa mission de psychologue est certainement inquiétante. Or, la répétition des contradictions relatives à la place du psychologue, d’un collègue à l’autre, d’un établissement à l’autre, fait craindre que le tableau dépeint ne relève pas de la contingence des mauvaises rencontres, des déceptions dues à un idéalisme exacerbé ou des animosités personnelles qui, dans chaque rapport humain, peuvent conduire à l’impasse, mais d’une raison foncière qui tient à la condition contemporaine de la place de notre métier. En effet, il n’est pas rare que les conditions de notre travail et sa perception par la hiérarchie remettent en cause l’identité éthique de notre approche clinique. |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2016-9-page-48.htm |