Résumé :
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Les big data et l’open data suscitent autant d’enthousiasme que de critiques. Cette position clivée tend à caricaturer les positions, et à situer les discussions à des niveaux trop généraux pour recevoir une réponse satisfaisante. Cet article propose un tour d’horizon des principaux arguments avancés, dans la recherche en sciences sociales, à leur propos. Il montre que plutôt qu’une révolution, cette abondance de données numériques est source de reconfigurations déjà à l’œuvre. Deux sont évoquées plus particulièrement : les réorganisations disciplinaires, et la question des accès aux données.
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