Résumé :
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Joseph Wresinski, s’adressant à des personnes n’ayant pas l’expérience de la pauvreté, raconte comment dans son enfance ceux qui faisaient des dons à sa famille l’obligeaient à tout garder pour elle, à ne pas donner. Contrôlé, le pauvre doit aussi prouver qu’il est plus pauvre que le voisin. Découragé de donner, mis en concurrence avec l’autre, le pauvre prend une mentalité de refus de son frère. La communauté se fractionne, y compris dans le travail. Le collectif systématiquement sapé fait du pauvre l’instrument des forces religieuses, politiques, économiques. La relation première doit changer et permettre au pauvre de donner, car le don est essentiel : il est un partage d’amour et d’honneur.
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