Titre : | Suivi par les médecins généralistes des frottis cervico-utérins classés ASC-US (2015) |
Auteurs : | Clara Giuria, Auteur ; Elise Guiheneuc, Auteur ; Flore Coimet, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Santé publique (n°5, 2015/5) |
Article en page(s) : | p.659-667 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Santé physique > Malformation [Thesaurus Rockefeller] EXAMEN > EXAMEN BIOLOGIQUE > FROTTIS [Thesaurus Rockefeller] FEMME [Thesaurus Rockefeller] SANTE > SANTE PUBLIQUE > PREVENTION > DEPISTAGE |
Mots-clés: | dysplasie du col utérin |
Résumé : |
Objectif : Devant un frottis cervico-utérin classé ASC-US (Atypical Squamous Cells of Undetermined Significance), la Haute Autorité de santé préconise au choix en premier contrôle : la colposcopie, le frottis à six mois, la recherche d’HPV (Human Papilloma Virus) à haut risque oncogène. L’objectif principal était de connaître l’option choisie par les médecins généralistes et d’évaluer le suivi de ces frottis.
Méthodes : La base de données de l’organisme du dépistage des cancers du Maine-et-Loire a été utilisée pour extraire 283 dossiers de femmes, âgées de 25 à 65 ans, ayant eu un frottis ASC-US en 2011 pratiqué par un médecin généraliste (MG). Résultats : Dans notre échantillon, 265 femmes (93,6 %) ont eu un premier contrôle (C1). Les MG en ont effectué 64,5 % : 93 % étaient des frottis, 5,3 % des tests HPV et 1,7 % des frottis couplés à un test HPV. Cinquante-huit pour cent des femmes ont eu un suivi complet, c’est-à-dire deux contrôles après le premier frottis ASC-US, ou une intervention thérapeutique après C1 anormal. Quatorze (4,9 %) ont été perdues de vues. Le taux de suivi était de 57,6 % avec C1 normal et de 83,3 % avec C1 anormal. Les résultats de 79,2 % des C1 étaient normaux et au total, 16 lésions de haut grade ont été diagnostiquées (5,7 %). Conclusions : L’utilisation minoritaire du frottis en phase liquide peut expliquer la faible prescription du test HPV. La rareté de l’anomalie ASC-US, la variabilité du potentiel évolutif et une latitude dans les options de suivi contribuent aux difficultés d’application des recommandations. Le manque de coordination entre gynécologues et MG, les difficultés à planifier le suivi, l’imprécision des comptes-rendus des résultats peuvent être des facteurs limitant l’efficience de la surveillance. |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-sante-publique-2015-5-page-659.htm |