Titre : | Développement et fonctionnement des maisons de santé pluri-professionnelles dans la région Rhône-Alpes (2015) |
Auteurs : | Marchand, Olivier ; Seigneurin, Arnaud ; Chermand, Dania ; Boussat, Bastien ; François, Patrice |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Santé publique (n°4, 2015/4) |
Article en page(s) : | p.539-546 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Etablissement sanitaire > Structure curative > Hôpital > Hôpital privé > Maison santé [Thesaurus Rockefeller] ACCES AUX SOINS [Thesaurus Rockefeller] EUROPE > FRANCE > RHONE-ALPES [Thesaurus Rockefeller] QUALITE DES SOINS [Thesaurus Rockefeller] SANTE > SANTE COMMUNAUTAIRE [Thesaurus Rockefeller] SERVICE DE SANTE [Thesaurus Rockefeller] SOIN > SOIN DE SANTE PRIMAIRE |
Résumé : |
Objectif : La nécessité d’améliorer la coopération interprofessionnelle conduit à inciter au regroupement des professionnels de santé de premier recours au sein de structures pluri-professionnelles telles que les maisons de santé. L’objectif de cette étude était d’établir un état des lieux de l’implantation des maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) dans la région Rhône-Alpes et d’examiner leur organisation et leur fonctionnement.
Méthodes : Enquête transversale par questionnaire autoadministré, auprès des responsables des MSP de la région Rhône-Alpes. Résultats : L’étude a porté sur 35 MSP réparties dans les huit départements de la région. La plupart d’entre elles (86 %) avaient été mises en fonctionnement à partir de 2009. Le nombre de professionnels par structure variait de 6 à 30 avec une médiane à 12. Les métiers les plus représentés étaient les infirmiers (125), les médecins généralistes (105) et les kinésithérapeutes (59). La coopération interprofessionnelle reposait sur des réunions de concertation pluridisciplinaires dans 68 % des MSP et sur un dossier informatique partagé dans 74 % des MSP. La majorité des MSP (54 %) étaient implantées dans des zones où l’offre de soins était déficitaire. La plupart (86 %) étaient accessibles aux personnes à mobilité réduite, 49 % avaient une amplitude d’ouverture supérieure à 60 heures par semaine, et 54 % déclaraient pratiquer fréquemment le tiers-payant. Conclusion : La dynamique d’implantation des MSP semblait traduire une attirance des professionnels de santé vers les modes d’exercice collectifs. Cette évolution est cohérente avec les orientations de la stratégie nationale de santé. |
En ligne : | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SPUB_154_0539 |