Résumé :
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Les écrits ici rassemblés sont issus d’un travail de réflexion et d’analyse collective produit tout au long d’un séminaire de recherche thématique consacré à l’épreuve(s), qui s’est déroulé durant l’année universitaire 2013-2014 au sein du LIRTES (Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales) – Équipe d’Accueil – de l’Université Paris Est Créteil, dont l’argumentaire général mettait en exergue que, du point de vue des Sciences sociales, il était possible d’associer les épreuves à quatre grandes caractéristiques : « Elles sont inséparables d’un récit particulier – celui de la mise à l’épreuve justement – qui est susceptible d’accorder un espace important, et inédit, à la personne. Ensuite, toute épreuve apparaît comme un examen, un test (souvent non formalisé) adressé à chacun et au travers duquel s’effectue une sélection sociale. En troisième lieu, le propre de chaque épreuve, quelle qu’en soit l’origine, est de défier la résistance et les capacités à s’en acquitter. Enfin, les épreuves désignent de grands enjeux sociaux auxquels sont soumises de manière contrainte les personnes » (Martuccelli et Lits, 2009, p. 4). Ainsi, ce séminaire avait pour vocation d’analyser le rôle de l’épreuve ou des épreuves au regard des activités, des expériences et, plus largement, des processus de socialisation et des formes de sociabilité de publics en situation de vulnérabilité ou de performance.
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