Titre : | Présentation (2015) |
Auteurs : | Acensi, Jean-Philippe ; Alain Caillé ; Chanial, Philippe ; Gauthier, François ; Vieille Marchiset, Gilles |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Revue du MAUSS (n°46, 2015/2) |
Article en page(s) : | p.5-24 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thesaurus Rockefeller] DON [Thesaurus Rockefeller] JEU [Thesaurus Rockefeller] SPORT |
Résumé : | Avant même de parler du sport, d’essayer de réfléchir à ce qu’il signifie, à sa grandeur et à ses misères, d’analyser son origine, son statut actuel, son devenir possible, il faut évoquer les sensations qu’il fait éprouver. Car il est d’abord sensations plus que signification. Corps plus qu’esprit, même si l’esprit y a toute sa part. Sensations multiples, assurément. De joie de la réussite ou de tristesse de l’échec, de tension inhérente à la rivalité ou de plaisir de la solidarité, de jouissance de l’affrontement à l’adversité, de dépassement de soi et de ses limites, etc. Mais toutes ces sensations s’ordonnent, peut-on penser, par rapport à une sensation maîtresse : la jubilation du beau geste ou du mouvement parfait que tous les sportifs rêvent d’accomplir dans leur sport respectif. Très peu nombreux sont ceux qui y parviennent pleinement, ne serait-ce qu’occasionnellement, mais tous en ont éprouvé, ressenti ou pressenti la possibilité. C’est à partir de ce sentiment d’une jubilation possible, d’une coordination parfaite du corps entier et de l’esprit, qu’on s’adonne à son sport. En quête du Graal de la cénesthésie achevée. |
En ligne : | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RDM_046_0005 |