Résumé :
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Alors que les agences de communication nous enjoignent sans relâche « d’affirmer notre différence », que partout il nous est proposé de « personnaliser » objets, espaces, bureaux... surtout lorsque ceux-ci sont virtuels, il apparaît aussi que nous sommes depuis quelques décennies inscrits dans des processus de normalisation et de standardisation qui n’épargnent rien ni personne. Les identités et singularités auxquelles on nous propose de nous identifier ne sont, que cela plaise ou pas, que des programmations sérielles qui s’inscrivent avant tout dans une logique de variations programmées et limitées, une indifférenciation dont les célèbres séries d’Andy Warhol restent une représentation emblématique.
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