Titre : | Légitimité du récit dans les sciences sociales (2015) |
Auteurs : | François LAPLANTINE, Auteur |
Type de document : | Revue |
Dans : | Vie sociale (n°9/2015, 9/2015) |
Article en page(s) : | p.15-21 |
Langues: | Français |
Thème : |
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Résumé : | À partir du moment où nous réalisons que nous sommes dans le langage, et non pas au-dessus, que nous sommes dans le temps et l’histoire, et non pas à l’extérieur, nous comprenons qu’en tant que chercheur écrivant ou qu’écrivain chercheur, nous sommes engagés dans une même entreprise qui est celle de l’aventure du langage. Et cette dernière consiste à construire des histoires. Comme l’énonce Max Weber, les sciences sociales ont moins pour but l’explication des faits que la compréhension du sens, c’est-à-dire une activité d’interprétation. Celle-ci n’est ni une transcription ni une reproduction, mais une création sémantique nouvelle à travers un mouvement de configuration auquel il ne peut être mis un terme. Elle est en fait un récit qui donnera lieu à d’autres interprétations, c’est-à-dire à d’autres récits. C’est bien ainsi que se dessinent les chemins de la connaissance. |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-vie-sociale-2015-1-page-15.htm |