Titre : | Des soins spirituels dans les établissements de santé québécois (2015) |
Auteurs : | Hubert DOUCET |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins (n°799, octobre 2015) |
Article en page(s) : | p.55 |
Thème : |
[Thesaurus Rockefeller] AMERIQUE > CANADA > QUEBEC [Thesaurus Rockefeller] HOPITAL [Thesaurus Rockefeller] RELIGION [Thesaurus Rockefeller] SERVICE DE SANTE |
Résumé : |
Au Québec, jusqu’à la fin des années 1950, le gouvernement provincial ne se considérait pas responsable des établissements de santé du territoire. L’Église avait pris charge de l’ensemble des services de santé et de bien-être social dispensés aux francophones. La communauté anglophone avait ses institutions, gérées selon ses propres règles. En 1960, naissait l’État du Québec, provoquant une véritable révolution de son rôle, en particulier en regard des soins de santé.
La “révolution tranquille” a entraîné la prise en charge des hôpitaux par l’État. Peu à peu, la mainmise de la religion sur l’hôpital s’estompe, ce dont témoigne l’évolution de la pastorale. L’aumônier, personnage central de l’hôpital francophone, se transforme en agent de pastorale, le travail s’ouvrant alors aux hommes et aux femmes. L’accompagnement religieux de la personne malade plutôt que la pastorale sacramentelle devient le cœur de l’activité de ces nouveaux professionnels. Ce cadre est, à son tour, rapidement dépassé. Si l’État ne privilégie plus une religion particulière, il reconnaît cependant que, dans certains contextes, il est de son devoir de répondre aux besoins spirituels des citoyens . Une directive du ministère de la Santé et des Services sociaux de 2010 allait déjà dans ce sens, le service de pastorale se mutant en service d’animation spirituelle . La diversification des patients impose ce changement d’appellation. |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1008302 |