Résumé :
|
À l’évidence, le caractère indivisible et non contradictoire des droits humains – droits civils, politiques, sociaux – ne va pas de soi. Pourtant, l’enjeu d’une alternative à la mondialisation libérale n’exige-t-il pas aujourd’hui de réaffirmer le principe essentiel de l’indivisibilité de ces droits contre la menace que fait peser sur lui le déferlement de la logique du marché ? Dans ce cadre, cet article vise à montrer combien le processus de globalisation exige une réflexion renouvelée sur la définition des droits, sur les formes de citoyenneté qu’ils appellent mais aussi sur la conception même de la démocratie qui pourrait en constituer l’horizon et, enfin, sur la place que doivent y occuper respectivement la société civile et l’État.
|