Résumé :
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À partir de la double crise de la démocratie contemporaine et de la civilisation occidentale dans le cadre de la mondialisation – qui ont révélé le déphasage des catégories théoriques et des idéologies politiques à travers lesquelles nous avons jusqu’ici interprété et bâti notre vivre ensemble –, cet article argumente deux thèses : que le convivialisme veut être un principe-espoir philosophique et pratique face aux défis avec lesquels l’humanité du XXIe siècle est appelée à se mesurer ; et que le paradigme du don renferme les outils aptes à explorer les interdépendances actuelles entre économie, société et démocratie et à imaginer un monde meilleur.
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