Résumé :
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Le convivialisme ne se justifie pas seulement par la bonne volonté qui l’inspire : on est également en droit de lui demander s’il se justifie par une anthropologie ayant mis à profit les avancées des différentes sciences biologiques et humaines au cours des dernières décennies. Et la réponse est oui. Cet article évoque succinctement les critiques dont la conception occidentale de l’individu fait aujourd’hui l’objet, et les connaissances qui permettent de la renouveler. Alors que la mythologie occidentale a diffusé l’idée que les individus ont précédé la société et l’ont instaurée à des fins utilitaires, les connaissances actuelles montrent, de manière convergente, que la vie sociale et la culture (au sens où les anthropologues emploient le terme) constituent au contraire le socle ontologique de l’existence humaine.
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