Titre : | Nelson Mandela, le guerrier pragmatique (2014) |
Auteurs : | Béja, Alice |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Esprit (2014/1, Janvier 2014) |
Article en page(s) : | p.119-121 |
Note générale : | Esprit, Janvier, 1, 2014-01-01, pp.119-121 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Démographie > Population > Sexe > Homme [Thésaurus BDSP] Pouvoirs publics > Décideur politique [Thesaurus Rockefeller] AFRIQUE > AFRIQUE DU SUD |
Mots-clés: | Esprit |
Résumé : |
Nelson Mandela (1918-2013) a incarné le pardon et la réconciliation, après sa libération en 1990 et pendant son mandat unique de président de l’Afrique du Sud, entre 1995 et 1999 ; sa mort a provoqué un chœur d’hommages unanimes. Les contresens sur son parcours, sur la valeur de son combat aujourd’hui, n’ont pas manqué, parfois simplement ridicules (Rama Yade déclarant qu’il était un symbole de la lutte contre le communisme), parfois criminels (Bachar al-Assad saluant un défenseur de la paix et de la fraternité). Depuis longtemps déjà, Mandela était devenu une icône des médias et du marketing, comme Gandhi, Che Guevara ou Martin Luther King. Un profil sur un T-shirt, une invocation rituelle dès que l’on parle de lutter contre l’injustice.
Or Mandela n’était ni un guérillero idéaliste ni un apôtre de la non-violence. Sa force a justement été de savoir conjuguer le symbole et le pragmatisme. Il a pris les armes dans les années 1960, à la tête de la « lance de la nation », branche armée de l’Anc, et le recours à la violence demeure pour lui encore une possibilité à sa sortie de prison en 1990... |
En ligne : | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESPRI_1401_0119 |