Titre : | Intervention non-médicamenteuse (2023) |
Auteurs : | Tristan CUDENNEC, Auteur |
Type de document : | Article de revue |
Dans : | Soins Gérontologie (n°164, Novembre 2023) |
Article en page(s) : | p.9-34 |
Langues: | Français |
Thème : |
[Thésaurus BDSP] Santé mentale > Psychopathologie [Thesaurus Rockefeller] 0_CANDIDATS > EHPAD [Thesaurus Rockefeller] AGITATION [Thesaurus Rockefeller] ART > ARTTHERAPIE [Thesaurus Rockefeller] CONTE [Thesaurus Rockefeller] GERONTOPSYCHIATRIE > ALZHEIMER (Maladie d') [Thesaurus Rockefeller] HOPITAL > ALTERNATIVE A L'HOSPITALISATION > SOIN A DOMICILE [Thesaurus Rockefeller] LECTURE [Thesaurus Rockefeller] MEMOIRE [Thesaurus Rockefeller] PERSONNE AGEE |
Mots-clés: | thérapie non médicamenteuse ; bien-veillir |
Résumé : |
Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées [1]. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques. Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins ! |
Note de contenu : |
- Les bienfaits de la lecture à voix haute dans les services et institutions de gériatrie
- Mise en place, déroulement et évaluation des INM dans le cadre du projet “Bien vieillir” - L’infirmière face aux cris récurrents - La méditation et l’art-thérapie au service des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1630127 |