Résumé :
|
Ces vingt dernières années, les pratiques autour du deuil périnatal ont beaucoup évolué, à plusieurs niveaux : médical, juridique, sociétal, psychologique…
Une modification réglementaire permet notamment aux parents qui le souhaitent de reconnaître leur enfant à partir de 15 semaines d’aménorrhée. Le développement des techniques d’analyse génétique évalue le risque potentiel, pour un enfant, d’être porteur d’une maladie, l’échographie diagnostique davantage de pathologies durant la grossesse. Les soins palliatifs en maternité et dans les services de réanimation néonatale se sont eux aussi développés afin d’aider les parents qui le souhaitent à accompagner leur enfant jusqu’à son décès et d’améliorer les conditions de fin de vie de ces jeunes patients malades ou nés trop prématurément.
Le deuil périnatal est également davantage reconnu par notre société. Le 15 octobre a été déclarée “Journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal”. Elle est l’occasion de différentes manifestations organisées par des associations, des parents, des professionnels de santé, partout en France.
|