Résumé :
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Lors de son discours devant le Congrès réuni à Versailles le 3 juillet, Emmanuel Macron a prononcé une fois l’expression « société civile ». On aurait pu croire à un passage obligé, tant sa campagne présidentielle puis la campagne législative de La République en marche ! (Lrm) avaient rendu omniprésente cette référence, devenue une sorte de gage du renouvellement de la classe politique. Mais c’est dans une perspective assez différente que le président de la République l’a mentionnée cette fois-ci, dans les quelques phrases consacrées au Conseil économique, social et environnemental. Le chef de l’État a rappelé que cette instance consultative est censée incarner le « mouvement vivant de la société française ». Mais parce que son intention fondatrice, « créer entre la société civile et les instances politiques un trait d’union » paraît s’être « un peu perdue », il a annoncé sa réforme, et notamment la remise au goût du jour du droit de pétition, affichant son ambition d’en faire la « Chambre du futur, où circuleront toutes les forces vives de la nation ».
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